Des médecins marocains à Libreville pour améliorer les soins en cancérologie

 

 

 

 

Une mission technique de médecins marocains, notamment du Centre national d’Oncologie Al Azhar de Rabat, conduite par le président du Consortium international des radiophysiciens du Maroc, le Dr Habib Faouzi, a effectué le déplacement de la capitale gabonaise où elle a visité certaines structures hospitalières qui travaillent en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).Visite de médecins marocains au centre de cancérologie d'Agondjé

Cette délégation est arrivée à Libreville dans le cadre du renforcement des capacités de cette entité en charge de l’assurance maladie obligatoire au Gabon. Ainsi, elle a tour à tour été reçue dans sa démarche par les autorités gabonaises notamment par les ministres en charge de l’Economie et de la Santé qui ont apprécié à sa juste valeur l’initiative.

A caractère technique, elle se veut une matérialisation des partenariats sud-sud noués entre cet organisme marocain et la CNAMGS. Car, la structure marocaine qui est arrivée à Libreville reste largement favorable à un transfert de compétences qui aideraient les structures partenaires de la CNAMGS à améliorer leurs offres de services. Il s’agit particulièrement du domaine de la formation des personnels qui sera assuré par ces techniciens marocains.

Après une visite de l’Institut de Cancérologie d’Angondjé et du Centre hospitalier universitaire de Libreville, où la délégation marocaine a apprécié le matériel de dernière génération qui y est déployé, le Dr Faouzi a estimé qu’il était nécessaire d’envoyer des techniciens à Libreville pour aider à la formation du personnel et au lancement des activités de cet institut.

«Je ne m’attendais pas à trouver à Libreville une telle belle structure», a déclaré le Dr Faouzi devant la modernité des structures et du matériel du Centre hospitalier d’Agondjé qui abrite l’institut de cancérologie.

«Dans la conception, c’est une très belle structure innovante et évolutive. En sortant du bloc de la radiothérapie, de la structure de la radiothérapie, cet hôpital n’a rien à envier aux autres. Et ceci n’a été fait que s’il y a une volonté, une volonté politique. Je remercie en mon nom et des médecins marocains qui m’accompagnent le président de la République qui a fait cet effort pour donner un point positif à santé en Afrique. Ça fait plaisir parce qu’il n’y a pas qu’en occident où il y a ce genre de structures. Il y a l’Afrique qui bouge», a-t-il ajouté tout en indiquant que le centre d’oncologie de Libreville peut démarrer le plus tôt possible.

«Parce que tout y est bien pensé, tout y est bien réfléchi. Que ce soit la circulation des patients, que ce soit la réception des patients, que ce soit les locaux, que ce soit le matériel et c’est cela qui est très important. Le matériel est récent. On peut traiter plus de 80% des patients avec ce matériel».

Le directeur général de la CNAMGS, Pr Michel Mboussou qui a accompagné cette délégation a quant à lui indiqué, pour ce qui concerne la visite effectuée quelques mois plutôt par le Dr Chefchaouni et sa délégation à Libreville, qu’il était nécessaire que les chirurgiens-cardiologues marocaines viennent voir les structures disponibles dans notre pays et ce qui est possible d’être fait. «Il faut des ressources humaines, il faut la volonté des médecins gabonais pour pouvoir s’approprier un certain nombre de choses.. .je demande à mes compatriotes de se les approprier. La CNAMGS est là pour les accompagner», a-t-il déclaré.

Au final, la CNAMGS essaie à travers ses collaboration et partenariats de voir dans quelles mesures le transfert de compétence peut s’effectuer afin qu’à la longue, il n’y ait plus d’évacuations sanitaires. Des évacuations qui s’avèrent très coûteuses à cette structure qui fait qu’entamer son envol.

Par: Administrateur CNAMGS Le 13 déc. 2012

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