Monsieur le Président de la République,Chef de l’Etat ;

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

Madame le Président du conseil économique et social ;

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

Mesdames et messieurs les élus nationaux ;

Monsieur le Gouverneur de la Province de l’Ogooué Ivindo ;

Monsieur le Maire de la commune de Makokou ;

Distingués invités ;

Mesdames, Messieurs ;

Monsieur le Président de la République,

Il revient à l’Institution à qui vous avez tant donné, de vous recevoir, ici à Makokou, pour l’inauguration de cet édifice que nous dédions à la solidarité. La CNAMGS vous remercie, pour tant d’attention, pour tant d’implication, pour tant de soutien, et ces remerciements vont également à l’endroit de la Première Dame, qui ne cesse d’œuvrer pour cette solidarité vivante, révolutionnant au passage le paysage médico-social de notre pays.

En 2009, vous avez aussitôt affiché l’ambition de porter cette Institution aux fonds baptismaux, tandis qu’elle se cherchait encore dans les balbutiements d’une aventure inaugurale en son genre.

En 7 ans bientôt, la CNAMGS a planté  des racines profondes dans le sol fertile de votre politique volontariste, victorieuse de l’exclusion, de la pauvreté, et toute vouée à la justice sociale et à l’égalité des chances avant la lettre.

Monsieur le Président de la République,

Dans votre discours du  25 juin 2010 lors de l’inauguration de notre siège à Libreville vous citiez Martin LUTHER KING :

« Pour changer l’histoire, écrivez-là, ne la subissez pas » ; et d’ajouter ceci, je cite, « j’ai proposé au peuple gabonais d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire, et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale, doit y inscrire sur une belle page des mots d’espoir, tels : solidarité, partage, équité, santé pour tous ».

Oui, j’ai eu le privilège de vivre ce septennat avec vous, en me confiant en octobre 2009, la direction générale de cette Institution naissante, qui est devenue une référence de la prévoyance sociale en Afrique Noire.

Monsieur le Président de la République,

En fin 2009, lorsque j’ai pris mes fonctions, la CNAMGS comptait 114.317 assurés contre 919.683 en fin 2015 (assurés principaux et ayants droits).

Ce chiffre ne tient pas compte du résultat de la dernière campagne d’immatriculation qui a enrôlé 236. 925 nouveaux compatriotes dont 53.768 assurés principaux et 183.157 ayants-droits, en cours de validation après enquête sociale, et mise en place de nouvelles dispositions de financement en cours de négociation, pour la pérennité du Fonds des économiquement faibles.

En fin 2009, nous avons dépensé, pour les soins de santé, 446 millions de  francs, et au cours de l’année 2015, c’est plus de 39 milliards.

Les soins de santé ont coûté  à notre Institution depuis le 1er janvier 2010, au 30 juin 2016 près de 134 milliards. Pendant la même période, nous avons évacué 1 726 patients, pour 16 milliards 751 millions, dont 564 gabonais économiquement faibles pour une dépense de 5 milliards 500 millions ; avant 2010, ces compatriotes démunis ne bénéficiaient pas de la solidarité nationale.

Concernant les filets sociaux, c’est près de 30 milliards qui ont été distribués, sous forme d’allocations familiales, d’aides aux handicapés, aux veuves et à la scolarité des enfants orphelins et démunis.

Dans le souci d’implémenter une assurance maladie de proximité, nous avons entrepris un programme de                       réhabilitation et de construction de nos Délégations provinciales, permettant ainsi l’effectivité d’une déconcentration optimale, de sorte que la double exigence de service public et de bonne gouvernance soit invariable du centre à la périphérie de notre Institution.

Dans ce cadre, les Délégations de Franceville, de Mouila et d’Oyem ont été entièrement rénovées et à Libreville, nous avons acquis au quartier Bas de Gué-Gué,  un bâtiment qui abrite le siège de la Délégation de l’Estuaire, ainsi que le centre d’archivage dont la construction vient de s’achever.

Récemment à Port-Gentil, vous nous avez fait l’insigne honneur de réceptionner la Délégation de l’Ogooué-Maritime, et aujourd’hui à Makokou, vous allez procéder dans quelques instants, à l’inauguration de ce nouvel édifice qui fera sans doute la fierté de la province de l’Ogooué Ivindo, et particulièrement celle de la ville de Makokou.

Parce que l’égalité des chances c’est aussi la péréquation territoriale, pour l’égal accès de tous à l’offre de soins en constante amélioration, nous poursuivrons, avec Votre bénédiction, le rythme du renforcement de nos capacités sur l’ensemble des neuf provinces du pays.

Distingués invités ; Mesdames et Messieurs ;

Si la raison d’être du service public c’est la satisfaction de l’intérêt général, bien souvent mesurable à l’aune de sa popularité et de sa vulgarisation, on peut convenir que la CNAMGS remplit admirablement sa mission autant qu’elle contribue à la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon Emergent.

Peut-on juste rappeler, sans esprit de polémique, que jusqu’en 2009 grosso modo, certaines consciences se plaisaient à présenter la CNAMGS sinon comme une œuvre de fiction, du moins comme un objet de propagande politique. Aujourd’hui, force nous est donnée de constater, que la CNAMGS est non seulement une réalité au service du bien-être des gabonais, mais elle est aussi un motif de fierté nationale et d’inspiration internationale.

En quelques années, nous sommes devenus dans le domaine de l’assurance maladie, une référence majeure. Pour exemple, nous avons reçu en visite de travail, outre deux (2) délégations ministérielles du Mali et du Burkina Faso, les représentants du Bénin, du Cameroun, et bientôt nous accueillerons les émissaires de la Guinée Equatoriale.Tous sont admiratifs de l’expérience gabonaise.

Symétriquement, nous avons été invités et pris en charge par l’OMS et la Banque Mondiale, en Thaïlande en janvier 2012, pour parler de l’expérience du Gabon, en particulier sur les financements innovants des personnes vulnérables que nous appelons« économiquement faibles ».

Dans le même esprit, nous avons reçu de l’Association Internationale de Sécurité Sociale, le 03 décembre 2014 à Casablanca au Maroc, le certificat de mérite avec mention spéciale à la bonne pratique intitulée : « Couverture sociale des Gabonais économiquement faibles », une première dans le monde.

La CNAMGS siège également comme Vice-président de la Commission de Santé et de l’Assurance Maladie de cette Association, aux côtés de la France et de la Russie ; toutes choses qui témoignent de la crédibilité de notre système de protection sociale.

Monsieur le Président de la République,

Dans votre discours à la Nation du 16 août 2014, vous annonciez que les allocations familiales des agents de l’Etat seraient désormais payées sur la base de notre fichier.

Forts de cette instruction, et sur la base des documents transmis par les services de la solde qui comptait à l’époque 227.375 enfants, nous avons permis, par le croisement des fichiers, de faire réaliser d’énormes économies au budget de l’Etat.

C’est ainsi que sur les 227.375 enfants pour lesquels les parents percevaient des allocations familiales, nous avons régulièrement, tous les mois, sans contrepartie financière, mis à la disposition de la solde, un nouveau fichier des enfants réellement enrôlés.

Pour le mois de février 2015, 117.988 sur les 227.375 déclarés ont été régulièrement enrôlés, ce qui a permis une économie de 875.096.000 de F CFA.

Pour le mois de juin 2016, nous avons transmis un fichier comprenant 137.754 enfants et permis là aussi, d’éviter une dépense supplémentaire de 716.648.000 de F CFA.

Au total, Monsieur le Président de la République, depuis février 2015, c’est plus de 18 milliards, en intégrant la prime de rentrée scolaire que la CNAMGS a fait économiser au budget de l’Etat, confortant ainsi sa vocation d’entreprise à caractère social, et donc attentive au devoir corrélatif de responsabilité sociétale.

Monsieur le Président de la République

« Une action qui ne découle pas d’une vision, c’est du temps perdu ; une vision qui ne s’accompagne pas d’actions est un rêve ; une vision suivie d’actions peut changer le monde », a dit le Père de la Nation Arc-en-ciel, Nelson MANDELA.

En effet, la création de l’assurance maladie universelle, et l’implantation des Délégations dans toutes les provinces, sont la matérialisation de votre vision politique progressiste en vue d’un Gabon Emergent à l’horizon 2025.

Oui, nous devons le succès retentissant de la CNAMGS à votre implication personnelle, à l’appui considérable du Gouvernement, à la contribution exemplaire des partenaires sociaux, notamment les employeurs et les travailleurs des secteurs public et privé.

La CNAMGS pour ainsi dire, rassemble autour d’elle, tout notre peuple ; j’en suis humblement un serviteur, tout dévoué à Votre Excellence, mais aussi exalté par la noblesse de la mission et la délicatesse de la tâche que Vous avez bien voulu me confier.

Dans cet élan, je voudrais tout naturellement, remercier et féliciter tous les agents de la CNAMGS, ces chevilles ouvrières qui se relaient inlassablement sur cet immense ouvrage, pour que la solidarité ait un sens chaque jour davantage.

Monsieur le Président de la République,

Vous avez l’habitude de clore vos discours en disant « que DIEU bénisse notre Pays » ; en m’en inspirant, je reprendrai cette célèbre phrase d’un Grand Homme je cite :

« Nous avons tenu entre nos mains plusieurs choses et nous les avons souvent toutes perdues. Cependant, tout ce que nous avons remis entre les mains de DIEU, nous le possédons toujours ».

Oui, Monsieur le Président, nous sommes avec Vous pour la construction du Gabon Immortel et digne d’envie, et sous Votre conduite clairvoyante :

  • Ensemble changeons encore le Gabon,
  • Ensemble honorons davantage la terre de nos aïeux,
  • Ensemble préparons au mieux le berceau de nos descendants

Mesdames et Messieurs, chers frères et sœurs de la mère Patrie, l’assurance maladie, en améliorant la santé et la qualité de vie des populations, en contribuant à l’allongement de l’espérance de la vie, oui l’assurance maladie constitue incontestablement un facteur tout à la fois de cohésion sociale et de solidarité intergénérationnelle.

Monsieur le Président de la République, avant de clore mon propos et vous inviter très respectueusement à couper le ruban symbolique, j’exhorte le personnel à faire bon usage de ce joyau, tout en continuant de rendre un service public de qualité aux assurés.

 

Je vous remercie.

Par: Administrateur CNAMGS Le 12 août 2016

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