A l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie et de Garantie sociale (CNAMGS), en collaboration avec le centre hospitalier d’Owendo, les patients atteints des maladies du genou bénéficieront du 11 au 15 avril 2016, des interventions médico-chirurgicales, avec le concours du Pr. Pierre Trouilloud du CHU de Dijon en France et des experts orthopédistes gabonais.

Evacués autrefois à l’étranger faute de plateaux techniques adéquats et de l’insuffisance des spécialistes en la matière au Gabon, les patients atteints de l’arthrose du genou bénéficieront désormais de soins sur place à Libreville. Une opération de médio-chirurgie utilisant des prothèses totales du genou sera, en effet, menée du 11 au 15 avril courant, par la Caisse nationale d’assurance maladie et de Garantie sociale (CNAMGS), en collaboration avec le Centre hospitalier universitaire d’Owendo.

Visant l’amélioration des soins aux patients, la réduction des évacuations sanitaires et le transfert des compétences aux chirurgiens Gabonais, l’activité menée sous le contrôle du Pr Pierre Trouilloud du CHU de Dijon en France, avec le concours des experts orthopédistes gabonais, consistera essentiellement aux consultations et interventions chirurgicales. En présence d’autres spécialistes en orthopédie, le Dr Pierre Nzenguet Mouele, directeur adjoint du centre hospitalier d’Owendo, a indiqué, le 11 avril dernier, que plus d’une douzaine de patients sont attendus pour ces interventions chirurgicales ce 12 avril.

Première du genre à Libreville, l’activité médico-chirurgicale prendra en charge les patients qui auront au préalable pris rendez-vous auprès du service orthopédie du Centre hospitalier d’Owendo en appelant aux numéros 02 90 16 50 et 03 02 62 69. Les patients assurés à la CNAMGS, quant à eux, s’acquitteront du ticket modérateur sur tous les actes réalisés à leur profit.

Véritable problème de santé publique dont la gente féminine représente le groupe le plus touché aujourd’hui aux dires des spécialistes, l’arthrose au genou est due à une lésion persistante au genou ; laquelle provoque une affection invalidante dont la solution demeure, dans la majorité des cas, un remplacement de l’articulation par une prothèse totale du genou (PTG), au cours d’une intervention chirurgicale onéreuse de très haute technologie, associant le chirurgien orthopédiste, l’anesthésiste, le réanimateur, les médecins rééducateurs et un personnel paramédical bien formé.

Auteur : Gabonreview

Par: Administrateur CNAMGS Le 12 avr. 2016

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